Sidney Olcott, le premier oeil
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 !  JP McGowan, casse-cou, cavalier, cascadeur, acteur, mais toujours élégant

JP McGowan vole de ses propres ailes. Acteur, réalisateur, scénariste... Son univers reste toutefois confiné à la série B.


Après le départ de Sidney Olcott, JP McGowan poursuit sa carrière chez Kalem. Il réalise un des premiers films à épisodes du cinéma américain : The Hazards of Helen, avec Helen Holmes (1893-1950) qu'il épouse en 1914* et dont il divorce en 1925.

Acteur et réalisateur, spécialisé dans le western... L'Australien est apparu dans plus de 230 films, en a réalisé au moins autant, a signé plus d'une vingtaine de scénarios. Aucun film majeur, pas de grand studios, mais plutôt les plateaux de la série B. Son titre de gloire: avoir dirigé le jeune John Wayne dans une série de 12 films, The Hurricane Express (1932).

1939, le nom de McGowan n'est plus sur les affiches de cinéma. Il a fait, dit-on, une apparition dans Stagecoach (La chevauchée fantastique) de John Ford mais il n'est même pas crédité au générique. Son nouveau rôle dans le business: la défense des intérêts de ses pairs. McGowan est secrétaire du syndicat des réalisateurs américains. Pendant une dizaine d'années, il va négocier avec les patrons des studios alors que la télévision pointe le bout de son petit écran.

 

* Son biographe (voir ci-contre) n'est pas en mesure de dater avec certitude le mariage.

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Une biographie

A lire, une biographie de JP McGowan, écrite par un de ses descendants, professeur à l'université d'Adelaïde, en Australie: John J . McGowan
J.P. McGowan. Biography of a Hollywood Pioneer.
McFarland. Jefferson, North Carolina & London, 2005.


©2009 Michel Derrien